Benoit XVI nous parle du Sacrement des malades (Lourdes sept 2008)
« Le Christ dispense son Salut à travers les Sacrements et, tout spécialement, aux personnes qui souffrent de maladies ou qui sont porteuses d’un handicap, à travers la grâce de l’onction des malades. Pour chacun, la souffrance est toujours une étrangère. Sa présence n’est jamais domesticable. C’est pourquoi il est difficile de la porter, et plus difficile encore – comme l’ont fait certains grands témoins de la sainteté du Christ – de l’accueillir comme une partie prenante de notre vocation, ou d’accepter, comme Bernadette l’a formulé, de « tout souffrir en silence pour plaire à Jésus ». Pour pouvoir dire cela, il faut déjà avoir parcouru un long chemin en union avec Jésus.
Dès à présent, il est possible, en revanche, de s’en remettre à la miséricorde de Dieu telle qu’elle se manifeste par la grâce du Sacrement des malades. Bernadette, elle-même, au cours d’une existence souvent marquée par la maladie, a reçu ce Sacrement à quatre reprises. La grâce propre à ce Sacrement consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n’est pas médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée ; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du Christ vient rompre l’isolement que provoque la douleur. L’homme ne porte plus seul son épreuve, mais il est conformé au Christ qui s’offre au Père, en tant que membre souffrant du Christ, et il participe, en Lui, à l’enfantement de la nouvelle création. Sans l’aide du Seigneur, le joug de la maladie et de la souffrance est cruellement pesant.
En recevant le Sacrement des malades, nous ne désirons porter d’autre joug que celui du Christ, forts de la promesse qu’il nous a faite que son joug sera facile à porter et son fardeau léger (cf. Mt 11, 30). J’invite les personnes qui recevront l’onction des malades au cours de cette messe à entrer dans une telle espérance ».
⇨ Le sacrement des malades sera donné samedi 12 février au cours de la messe de 9h. N’hésitez pas à vous signaler au père Edouard Delafon si vous souhaitez le recevoir.
Extrait du rituel du sacrement des malades :
Après avoir imposé les mains en silence sur la tête du malade, le prêtre prend de l’huile des malades et en fait une onction sur le front puis sur les mains, en disant :
– N. par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint ;
R/. Amen.
– Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.
R/. Amen.
N…, désormais la force de Dieu agit dans votre faiblesse.