Recevoir l’onction des malades

 

En reconnaissant notre fragilité, nous disons au Seigneur : « nous avons besoin de toi ! »
La rencontre du Seigneur dans le sacrement modifie considérablement la manière dont nous envisageons la maladie. Avec lui et grâce à lui, nous accomplissons une Pâque, un passage, et notre regard peut changer du tout au tout sur ce que nous vivons.

Sacrement du réconfort dans l’épreuve de la maladie

Le sacrement des malades est d’abord une démarche de Foi : il nous faut le choisir. Le sacrement de l’onction des malades s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse. Ce n’est pas « l’extrême onction », même s’il peut être administré en fin de vie.

Quand le recevoir ?

Lorsque la maladie devient une épreuve difficile à supporter, en cas de maladie grave, de handicap lié à la vieillesse ou à un accident, à l’approche d’une opération sérieuse ou aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. Les personnes dont la santé se dégrade peuvent aussi le demander. Enfin, on peut le proposer aux personnes qui approchent du « grand passage », de la mort.

Qui peut le recevoir ?

Ce sacrement peut être reçu à tout âge, et plusieurs fois dans sa vie. Il n’est pas lié à l’âge mais à l’état. Comme tous les sacrements, il est destiné aux baptisés.

Que signifie t-il ?

Dans les Evangiles, on voit souvent la proximité de Jésus envers les personnes qui souffrent. Par ce sacrement, l’Eglise leur manifeste son attention : ils ne sont plus seuls à porter leurs souffrances. Ce sacrement est destiné à procurer l’espérance et la paix.

Comment cela se passe t-il ?

Il est proposé de façon collective 1 fois par an dans nos paroisses, le 11 février. C’est le jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes et de la journée mondiale des malades, instituée par le pape Jean-Paul II. ou un dimanche proche de ce jour.

On peut aussi le demander de façon individuelle.

Quelles démarches ?

Contacter le curé de la paroisse, afin de bien se préparer à le recevoir.

Quelqu’un parmi vous est-il malade ?
Qu’il appelle les prêtres de l’Église et qu’ils prient sur lui, après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur.
Lettre de saint Jacques 5,14

Le déroulement

Il est souvent précédé du sacrement de réconciliation (confession) puis suivi de la communion eucharistique.

Le sacrement consiste en une onction d’huile (symbole de douceur et de guérison) faite sur le front et sur la paume des mains, accompagnée des prières du rituel.

L’huile des malades est préparée et bénie chaque année au cours de la messe chrismale qui rassemble l’évêque et tous les prêtres du diocèse à la cathédrale de Nanterre.

Pour mieux comprendre le sacrement des malades

Le sacrement des malades nous dit que la souffrance et la mort n’auront pas le dernier mot, que l’humanité est en marche, vers cette guérison totale annoncée par les guérisons de Jésus et par les guérisons encore opérées de nos jours. La souffrance et la mort elle-même changent de visage quand triomphe en nous l’espérance de la Résurrection finale, en laquelle le salut sera pleinement réalisé. Par ce sacrement de l’Onction, l’Esprit Saint est donné avec une force nouvelle et un nouveau courage : pour vivre, pour croire toujours à la vie. Pour espérer malgré tout.

La grâce reçue de l’Esprit Saint vient apaiser la souffrance et calmer les angoisses. Ce sacrement exprime particulièrement l’amour de Dieu, et apporte le réconfort jusqu’à la guérison…dans notre foi.

Recevoir le sacrement des malades est une démarche d’Eglise car nous sommes Eglise, communauté ecclésiale. Nous sommes entourés d’une communauté de croyants qui nous soutient, c’est cela la force du sacrement des malades. Depuis le Concile Vatican II, le sacrement des malades revient sur quelque chose de plus central : il s’agit d‘une grâce qui concerne notre vie. Il vient nous aider à vivre ce que nous avons à vivre de difficile. Nous demandons au Seigneur la grâce de pouvoir le vivre. Alors, faisons de cette journée une occasion d’entourer particulièrement les malades que nous connaissons, de près ou de loin. C’est aussi, pour la communauté paroissiale, un temps de partage et de prière, en union avec nos frères atteints par la maladie ou le grand âge.