En bouclant ce numéro du Trait d’Union, je ne peux m’empêcher de rendre grâce à Dieu pour le dynamisme de notre paroisse : les jeunes de l’aumônerie grouillent de projets, les Scouts et Guides de France préparent activement leurs camps d’été, des paroissiens se lancent dans des pèlerinages, des laïcs osent s’engager pour la Mission, tandis que d’autres achèvent leur mandat, etc. Je vous laisse découvrir cela dans les pages qui suivent.
Cet élan n’est pas sans rappeler d’une certaine manière celui de la première Eglise le jour de la Pentecôte ! Ce jour-là les disciples renouvelés intérieurement par la puissance de l’Esprit Saint sortent du Cénacle et témoignent avec audace la joie de l’Evangile (Ac 2, 1-13). Désormais, rien ne les arrêtera !
Dans quelques jours nous célébrerons la solennité de la Pentecôte. Voilà une bonne occasion de nous interroger sur la place que nous laissons à l’Esprit Saint dans notre vie chrétienne. Je vous propose trois pistes de méditation :
1) Est-ce que je prie l’Esprit Saint ? Ou plus exactement est-ce que je me fais régulièrement mendiant dans la prière pour recevoir l’Esprit Saint, comme Jésus nous le conseille ? « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! » (Lc 11,13). La Confirmation me rend familier à la conduite de l’Esprit Saint.
2) Est-ce que j’ai conscience que le sacrement de la Confirmation qui me donne la plénitude des dons de l’Esprit Saint est indispensable ? Sans ce sacrement mon identité de chrétien est inachevée et ma vie chrétienne reste fragile. La Confirmation permet en effet au chrétien « d’accomplir la grâce de son baptême à travers sa vie » (Youcat n°205).
3) Suis-je vraiment disponible pour apporter ma contribution à l’édification de l’Eglise en me laissant guider par l’Esprit, grâce aux charismes qu’il m’a donnés ? La grâce de la Confirmation me permet de devenir un membre à part entière et responsable de l’Eglise dont nous sommes tous des membres vivants et solidaires les uns des autres (cf. 1 Co 12,12-25).
N’enfouissons pas ce sacrement de la Confirmation et que chacun selon ses talents et ses appels prenne sa place dans l’Eglise et dans notre communauté paroissiale de Sèvres ! Et pour ceux qui ne sont pas encore confirmés, sachez qu’il n’est jamais trop tard (prenez contact avec votre curé !) ! Ne laissons pas passer les dons de Dieu !
Père Edouard Delafon, curé